lundi 12 décembre 2011

Compte-rendu d'actualité

Séisme en Turquie (23 octobre 2011)

Aléa
Un séisme de magnitude 7,2 qui a secoué l'est de la Turquie le 23 octobre 2011. Les villes de Van et d’Ercis ont été les plus touchées avec un bilan de 200 morts et 2000 blessés. L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 16 km au nord-est de Van à une profondeur de 20 km.

Les secours
Plusieurs dizaines d’habitants ont pris l’initiative de fouiller les décombre avant l’arrivée des secouristes.  L’armé et la croix –rouge se sont mobilisés dans la zone sinistrée.
Israël a offert un aide humanitaire malgré le froid entre les deux pays mais la Turquie ne veut pas d’aide pour l’instant. Le président américain Barack Obama a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a assuré que les États-Unis sont «prêts à aider les autorités turques».

Prévention
La région est fréquemment secouée par des séismes, dont certains sont très puissants.  Malgré tout, les constructions de bâtiments ne respectent pas toujours les normes antisismiques, le plus souvent faute de moyens et de volonté de contrôle de la part des autorités.


(S.A.), « Turquie : un violent séisme fait plus de 200 morts », 23 octobre 2011, Radio-Canada, [article en ligne], Québec, [http://www.radiocanada.ca/nouvelles/International/2011/10/23/003-turquie-seisme-maisons.shtml], (site consulté le 23 octobre 2011).

(S.A.), « Turquie : séisme de magnitude 7.2 dans l’est du pays », 23 octobre 2011, dans PopulationData.net, [article en ligne],  [http://www.populationdata.net/index2.php?option=article&aid=922&article=-Turquie-:-seisme-de-magnitude-7.2-dans-lest-du-pays], (site consulté le 23 octobre 2011).



Nouveau séisme en Turquie (9 novembre 2011)

 Aléa
Moins de trois semaines après le terrible séisme en Turquie, un nouveau tremblement de terre de magnitude 5.6 a eu lieu le 9 novembre 2011, l’épicentre se trouve non loin de Van encore une fois.

Le bilan final du dernier séisme est de 600 morts, le dernier bilan en date du 10 novembre est de 7 morts et 27 survivants. Le vice premier ministre a refusé de communiquer l’estimation des personnes encore prisonnières.

Les secours
Selon le service de gestion des urgences et des catastrophes (AFAD), ce sont près de 800 sauveteurs et une soixantaine d’urgentistes qui fouillent les décombres en plus de 20 avions qui acheminent du personnel et du matériel sur les lieux. Trois avions hôpitaux, 8 hélicoptères médicalisés 50 ambulances et 250 personnels médicaux participent également aux travaux.


La population proteste
25 bâtiments ce sont effondrés. Normalement, un séisme de magnitude 5,6 n’affecte pas les édifices mais depuis le tremblement de terre du 23 octobre, les structures  ont été affaiblies. La plupart des bâtiments étaient vides. La population proteste les décisions des autorités et estime que les bâtiments auraient dû être évacués depuis le dernier séisme.

Au moins 2000 bâtiments ont été détruits et 3 700 ne sont plus habitables. Les victimes vivent dans des tentes malgré le froid.



Actu France Soir, «Séisme en Turquie : Le bilan s'aggrave», 11 novembre 2011, France Soir, [article en ligne], France, [http://www.francesoir.fr/actualite/international/seisme-en-turquie-bilan-s-aggrave-155716.html], (site consulté le 11 novembre 2011).

Ricard, Maxime, «Séisme en Turquie : Conditions de sauvetage difficiles», 10 novembre 2011, France Soir, [article en ligne], France, [http://www.francesoir.fr/actualite/international/seisme-en-turquie-secours-s-organisent-155504.html], (site consulté le 10 novembre 2011).






lundi 28 novembre 2011

Réflexion de fin de session

Tout au long de la session j’ai appris énormément au sujet de l’histoire du peuple Ukrainien. Je dois avouer que j’y étais complètement ignorante et que les évènements dont les ukrainiens ont dû faire faces me touchent car ils ont été injustement traités.

 Leur histoire, comme celle de bien d’autres peuples, démontrent parfaitement l’abus des autorités. Ce qui me bouleverse le plus est qu’un minime pourcentage de  population a le destin des autres entre leurs mains et les font souffrir aux profits de la nation. L’humanité a toujours agit de la sorte, je peux donc conclure que c’est naturelle chez notre espèce, pourvu de la raison, d’éliminer ses semblables dans d’atroces souffrances. L’Holodomor est donc une  «catastrophe de la nature humaine». Je mets en doute l’expression populaire : «il est inhumain d’agir de la sorte»!

 Ce sont  les bons qui payent pour le mal; dans mes recherches j’ai su que la femme de Staline s’est enlevée la vie car elle ne pouvait plus supporter le «mal en personne», celui qui fait de son propre peuple un martyre. Aujourd’hui, le contrôle par la peur est encore utilisé par les autorités dans les quatre coins du monde, parfois très subtilement ou non.








mercredi 23 novembre 2011

Analyse des impacts géopolitiques




1- Contexte géopolitique avant la catastrophe

Relation international
L’URSS entretient des relations de conflits politiques avec ses voisins et  le reste du monde. Aucun autres pays n’ose s’aventurer dans ce pays communiste où la super puissance militaire ne cesse de croître. Staline veut créer un état fort et centralisé.

L’économie
Fin 1928-début 1929, la N.E.P. (Nouvelle Économie Politique implanté par Lenine) est brusquement abandonnée: Staline décide que l'U.R.S.S. doit se doter d'une économie entièrement socialiste afin de construire "le socialisme dans un seul pays". Ce tournant décidé rapidement s'explique par la crainte d'un renversement du régime par ceux qui sont les premiers bénéficiaires de la N.E.P., les koulaks et les petits industriels. Dorénavant, priorité est accordée à l'industrialisation. En revanche, la quantité de céréales sur le marché est deux fois inférieure à celle de 1913, soulignant l'état de sous-développement de l'économie rurale.


2- Contexte géopolitique après la catastrophe

Seconde moitié des années 1930

En éliminant les koulaks, l’agriculture s’est privée de ses éléments les plus dynamiques. La production s’effondre. L’ancienne Russie, premier exportateur de céréales au monde, devient  un pays importateur. On assiste à nouveau à des scènes de famine dans certaines régions en 1936-1937.
À partir de 1935 Staline avaient menées en Ukraine des « opérations de masses » fondées sur des critères ethniques – la déportation des familles de Polonais et d’Allemands des zones frontières. Enfin, la direction stalinienne ayant fait de la famine un instrument de politique nationale, avait commencé une chasse contre les « nationalistes ukrainiens »

Grâce à l’exode rural de masse provoqué par la nationalisation des terres et avec  les prisonniers du  Goulag  (l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique) l’industrie du pays bénéficie d’une main-d’œuvre abondante. L’achat à faible prix des récoltes par l’État lui permet aussi de financer l’industrialisation.

Grandes Purges
Ou Grande Terreur, désignent la période de répression politique massive en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930. Totalement dominé par  Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors l'emprisonnement, la déportation et l'exécution pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés.

lundi 14 novembre 2011

Résumé de lecture

La mort préfère les pauvres








Pays pauvres et en voies de développement

Dans les pays les plus pauvres, les crises et les difficultés vont de paires et pèsent sur la population sous formes de catastrophes naturelles ou environnementales, d’épidémie, de famine, de guerres et de pandémies. Dans les pays en voies de développement, le manque de moyens des services de santé publique nationaux touche principalement les enfants et les jeunes mères.  En 2010, sur les quarante-cinq états les plus fragiles du monde en situation de conflits, trente-quatre figurent parmi les plus démunis et contiennent le tiers de la population mondial vivant en situation d’extrême pauvreté.


Facteurs aggravants

Corruption, défaillance des services publics, dépendances politiques et économiques et bien d’autres facteurs historiques et structurels continuent de nourrir le cercle vicieux en favorisant : la guerre civile, menant à la faim et la maladie, déclenchant la révolte et les coups d’état suscitant les réfugiés à exporter les conflits dans les pays voisins. La crise financière de 2008 est l’un des principaux facteurs mais il faut aussi y ajouter les catastrophes naturelles et les dangereuses variations des coûts des produits alimentaires, des matières premières et de l’énergie. Les effets du réchauffement climatique se font constater de plus en plus dans les delta, les littoraux et les déserts, endroits où il y a surpeuplement et pauvreté.


L’économie vs la solidarité

La crise financière mondiale a eu des effets plus marquant dans les pays pauvres que dans les pays les plus nantis. Les conséquences sont l’augmentation de la pauvreté, de l’insécurité et de la mortalité. Les Objectifs du Millénaire et la justice climatique prônée par les ONG avant le sommet de Copenhague seront-ils respectés ou abandonnés aux profits des pays les plus riches? Est-ce que l’instauration d’une gouvernance mondiale serait soucieuse et solidaire avec les moins nantis ou les pays du G-20 continueront à combler seulement leurs intérêts économiques?



Référence: Garnier, Donatien (2010). « La mort préfère les pauvres », L’état du monde 2011, Montréal, La découverte/ Boréal, p. 221-225.

vendredi 4 novembre 2011

Analyse des mesures d’urgence et de la réaction des gouvernements













Analyse de la réaction des gouvernements


Un régime expert en illusion
Dès le début de la famine, Moscou manigance  un complot du silence à l'égard de la famine. Non seulement Staline connaissait les conséquences meurtrières de sa politique mais il a été l'initiateur de ce complot du silence. Dans un premier temps, il s'est contenté de nier toutes les mises en garde qu’on lui lançait. Mise en garde venant des étudiants envoyés dans les districts ruraux pour participer à la collectivisation, président des commissaires du peuple, l’armé… Staline était conscient des résultats de l'enregistrement mensuel des décès et naissances qui témoignaient d'une mortalité anormale dans les régions et des résultats des « mesures exceptionnelles » : une population incapable de travailler et sur le point de mourir.

Il cache les symptômes de la famine en :

- falsifiant les statistiques des récoltes,

- refusant aux citoyens soviétiques qui le désirent de sortir du pays

- éloignant ceux qui meurent de faim des usines et des routes principales pour les rendre moins visibles et se mettre ainsi à l'abri des accusations des visiteurs. La police écartait les paysans et les mendiants des routes et des villes.

- contrôlant la presse


Lorsque le quota espéré ne pouvait pas être respecté, Staline estimait que les paysans cachaient des réserves de céréales et il ordonnait des saisies de tous les restes stocks disponibles… Les collectes les plus terribles étaient dans les régions où les sols étaient les plus fertiles, dont l'Ukraine et le Nord-Caucase.

Malgré les très bonnes conditions climatiques des années 1932-1933, l'Ukraine s’est retrouvée affamée : la politique de collectivisation est à l'origine de la famine.




dimanche 23 octobre 2011

Les choses que j’ai appréciées ou non dans ce cours et faire le point par rapport au cours ou au cégep en général.

Au début de la session, je ne croyais pas pouvoir trouver autant d’information sur mon sujet, en fait, j’étais incertaine de pouvoir le  maitriser. La famine en Ukraine causée par le régime de Staline n’est pas une catastrophe naturelle et c’est un sujet extrêmement complexe, j’ai donc dû y adapter les questions demandées, ce qui n’était pas toujours facile. Il faut dire qu’avec la coopération du professeur, ça m’a bien aidé. J’ai beaucoup lu sur le sujet afin de pouvoir répondre aux questions le mieux possible mais, encore aujourd’hui, je ne crois pas le maitriser à fond. Je n’ai pas vraiment de critique à faire par rapport au cégep de Shawinigan. La seule chose qui me dérange c’est de faire des cours obligatoires tel littérature, philosophie et le reste. Je suis en fin de technique et je me passerais bien de tout cela afin de pouvoir aller travailler dans mon domaine….


mardi 11 octobre 2011

CAUSES SOCIO-ÉCONOMIQUES

Le financement de la révolution industrielle
            Le gouvernement soviétique exporte 1 800 000 tonnes de céréales  pour rembourser des dettes étrangères et pour acheter de la machinerie. En 1933, les réserves de grains de l’État se calculent au-dessus de 3 millions de tonnes.  La collectivisation de l’agriculture permet de rassembler les grains dans des entrepôts n’étant pas ainsi éparpillées chez les paysans. L’opposition à la collectivisation était plus forte en Ukraine ; la hausse des quotas aussi. L’élimination du leadership ukrainien, «dékoulakisation», par Staline, désorganise l’agriculture et fait baisser la production agricole. Malgré cela, Staline ordonne une hausse des quotas afin de faire face à l’opposition.

Éviter l’arrivée massive des paysans affamés vers les villes
           La famine se passe sous le silence car même si les autorités ukrainiennes rapportent à Staline son évidence, celui-ci en nie l’existence face aux autres pays et rejette l’aide sous prétexte «d’atteinte à son régime».  Les journaux parlaient des paysans comme des égoïstes qui voulaient affamer la ville et renverser le régime ouvrier. La vente des billets de train est suspendue. L’armée et la police politique entourent les zones affamées. Lorsque les paysans tentent de fuir leur village, ils sont renvoyés chez eux ou sont déportés vers des camps où le travail forcé est rentable pour l’économie.